Créé à Paris, Mestiers est une maison de savoir-faire au service d’un savoir-vivre. Puisant ses racines dans une longue expérience dans le fait main, Mestiers dessine des vêtements et des objets pour la maison. Nos collections sont réalisées dans des ateliers spécialisés, familiaux et qui ont su conserver l’aspect artisanal de la façon auquel nous sommes fortement attachés. Au centre de notre démarche, réside la protection et la célébration des différents métiers au service d’une recherche du beau qui ne peut s’exprimer, à notre sens, qu’à travers l’exigence de la qualité et de la durabilité.
A la création de Mestiers, nous nous sommes sérieusement posés la question de la place des objets (nous y incluons le vêtement) dans nos vies et de la relation que nous entretenons avec eux. Cette recherche sans cesse renouvelée nous sert de guide dans nos créations, le choix de nos matières, de nos ateliers, de nos emballages et nourrit le discours esthétique que nous tenons ici.
L’OBJET OU LE SAVOIR-FAIRE COMME EXPRESSION DU SAVOIR-VIVRE
On oublie souvent que les objets qui nous entourent sont des biens culturels. Ils ont cette chose extraordinaire d’être à la fois une expression collective et les vecteurs d’une sensibilité personnelle ; ils racontent quelque chose de nous en tant que société et révèlent quelque chose de nous en tant qu’individu. Ils sont l’expression de notre vision du savoir-vivre : l’art de recevoir, de bien manger, de faire la fête, de prendre soin de soi, de se présenter à soi-même et aux autres. Les vêtements et objets que nous créons sont traversés par nos expériences personnelles et récits de vie dans les deux pays où nous les réalisons. La sélection des ateliers avec lesquels nous travaillons est conduite par leur capacité de retranscrire dans la matière cette vision.
L’ECLAT, UNE RECHERCHE PERPÉTUELLE
Pourquoi sommes-nous attirés par certains objets et pas d’autres ? Pourquoi chérissons-nous certains objets avec le souhait qu’ils ne nous quittent jamais ? Nous mettons de côté le prix et la puissance immatérielle de certaines marques, deux paramètres qui viennent biaiser la relation. Nous mettons aussi de côté les présents. Les objets qui nous sont offerts portent en eux l’amour, l’attention et le souvenir de nos proches ; il est alors plus difficile de considérer l’objet pour ce qu’il est à l’origine. Que reste-t-il alors? L’éclat.
Chez Mestiers, nous croyons fortement au fait que les objets que nous chérissons sont ceux qui rayonnent. A la source de chacune de nos créations, il y a cette intention. Créer des vêtements et des objets qui rayonnent.
Cette intention nous oblige. Aucun éclat n’est possible si la matière première est indigente. Rien ne se produit non plus si la façon est approximative et que le travail de la main est trop peu présent. Et puis, il y a le génie de la coupe, de la ligne, de la proportion. Et quand tout cela s’équilibre, ça irradie de beauté. La durabilité est une conséquence naturelle de cette démarche. Aucune matière synthétique ne prend la lumière comme une belle laine. Pas de surproduction dans un atelier à taille humaine. Pas de renouvellement effréné des collections quand on se donne le temps du prototypage. Et puis simplement, se donner pour mission de vous proposer de beaux objets bien faits c’est aussi prendre le pari que vous les aimiez au point de vouloir en prendre grand soin.
L’ATELIER, LIEU FASCINANT
A l’origine de chacune de nos créations, il y a une rencontre.
Avec un savoir-faire, une matière et l’envie d’en explorer les possibilités.
Vient ensuite après une longue recherche, la rencontre avec l’artisan dans son atelier. Un atelier, c’est d’abord une musique. Beaucoup de percussions. Celles sourdes des métiers à tisser, celles plus claires des dinandiers, celles extraordinairement physiques des tanneurs. Des sons plus feutrés. Le frottement des ciseaux de couturier, le ponçage des ébénistes. Des roulements. Ceux des foulons ou des machines à coudre. Des silences. La concentration des travaux d’aiguille. Le remaillage. Et sans exception, le dernier tube qui passe à la radio.
En italien, le mot pour désigner un atelier est « laboratorio ». C’est d’à propos. Les phases d’expérimentation correspondent pour nous à l’apprentissage d’un métier, l’acquisition d’un nouveau jargon, une nouvelle manière de dessiner. Pour l’artisan, quand il s’agit de demandes spéciales, c’est l’ouverture d’un champ d’exploration, d’hybridation et de dépassement de certaines techniques. En bref, de l’innovation. Nous visitons tous nos ateliers avant de commencer toute collaboration. Tous nos ateliers sont régulièrement audités et certifiés des plus beaux labels, Entreprise du Patrimoine Vivant ou Ateliers Métiers d’Art pour ceux situés en France, Masters of Linen, Egyptian Cotton Association, Oeko-tex, GOTS, GRS, ...